16/11/2012

Radicalement antifasciste !


Passion pochoir : Fight sexism


Tattoo good night white pride


1932-2012: Brochure et textes inédits

Ceux qui étaient présents hier soir lors de la manifestation l’ont probablement reçue. Pour les autres, voici la brochure sortie par le RAGE pour l’occasion:
Elle comporte un rappel des faits ainsi qu’un texte inédit, que nous reproduisons ici.

Rappel des faits

Dans les années 1920-1930, Genève est une ville où les luttes politiques et syndicales sont intenses. Beaucoup de journaux partisans sont vendus, notamment dans les Rues Basses, ce qui donne lieu à des combats de rue entre les différents groupes politiques. Avec la crise, la classe ouvrière s’enfonce encore davantage dans la misère. Le chômage est important, et peu de sans-emplois bénéficient d’une aide.
Comme dans les pays voisins, l’extrême-droite locale se renouvelle et l’Union Nationale (UN), devient une force politique qui compte. Les manifestations et les meetings de l’UN sont encadrées par un service d’ordre en uniforme, dont tous les membres sont officiers ou soldats.
Le début des années 1930 est marqué par le scandale de la Banque de Genève, dénoncé par le Parti Socialiste. Le climat politique est tendu, la violence verbale et la confrontation physique atteignent un niveau que les socialistes et autres bureaucrates d’aujourd’hui n’ont jamais connu.
L’UN décide d’organiser pour le 9 novembre 1932 une « mise en accusation publique des sieurs Nicole et Dicker », leaders du PS genevois, à la salle communale de Plainpalais. Devant cette provocation, le parti demande l’annulation du meeting et, dans le cas où celui-ci serait maintenu, décline toute responsabilité quant à ce qui pourrait se produire. Le Conseil d’État maintient l’autorisation du meeting fasciste.
Dans le Le Travail du 8 novembre, le parti socialiste demande « à toute la classe travailleuse genevoise de participer à une manifestation le mercredi soir 9 novembre, à la salle communale de Plainpalais ».
Le 9 au matin, Frédéric Martin, chef du Département de Justice et Police du Canton de Genève, demande au Département militaire fédéral la mise à disposition, pour un service d’ordre, de l’école de recrues III/1 qui se trouve en service à Lausanne. Le Conseil fédéral accepte.
On informe les soldats que « la Révolution a éclaté » à Genève. Quatre d’entre eux refusent d’obéir et sont immédiatement mis aux arrêts. Sous le commandement du colonel Lederrey, le reste de la troupe (30 officiers, 576 sous-officiers et soldats), arrive à Genève dans l’après-midi.
Dès 17h, la police entoure la salle communale avec des barrages. Les socialistes veulent y entrer en masse pour demander un débat contradictoire et chahuter si ça ne fonctionne pas. Mais ça ne marche pas, les barrages retiennent dehors tous les manifestantEs. La masse grossit : socialistes, communistes et anarchistes organisent la contre-manifestation antifasciste.
Vers 20h30, la foule charge un barrage et la police fait reculer les manifestants à coups de plat de sabre. Frédéric Martin se trouve alors au poste de police de la rue de Carouge et ordonne d’appeler l’armée.
A 21h15, une première colonne de soldats quitte la caserne du boulevard Carl-Vogt et se dirige vers le boulevard du Pont d’Arve et la rue de Carouge.
Sur le chemin pour rejoindre les barrages de la rue de Carouge, les soldats se retrouvent isolés et la foule les accueille à coups d’injures et de crachats pour les uns, les autres sont désarmés et leurs fusils cassés sur le trottoir. Les manifestants les appellent à se mutiner et leur lieutenant, Burnat, se reçoit quelques bonnes gifles dans la gueule. Les soldats essuient des jets des cailloux.
Le major Perret appelle immédiatement des renforts. Le lieutenant Burnat fait signe à ses hommes de se replier et demande l’autorisation de tirer au major Perret, qui lui ordonne d’attendre. Burnat réitère sa demande et, après un moment, Perret donne l’ordre.
A 21h34, la soldatesque tire sur la foule après avoir fait une sommation dont personne ne comprit le signal. On compte dix morts et soixante-cinq blessés dont trois mourront dans les jours suivants.
Le lendemain, le socialiste Léon Nicole est arrêté et l’anarchiste Lucien Tronchet est recherché. Pour la droite, la responsabilité incombe à ce premier et à son parti, qui ont perturbé l’ordre public.
Dix-huit militants et responsables des partis de gauche sont inculpés. Sept sont condamnés jusqu’à 6 mois de prison. Le conseiller d’État Frédéric Martin et les officiers qui ont donné l’ordre de tirer n’ont jamais été inquiétés.
Les syndicats genevois votent la grève le 11 novembre, à partir du 12 pour une durée de 24 heures. Le parti communiste genevois appelle, lui, à une grève politique de masse, mais l’Union syndicale suisse boycotte l’appel. L’Union des syndicats du canton de Genève donne l’ordre de ne pas manifester dans la rue. Genève se trouve en état de siège, des mitraillettes sont installées à certains croisements. Le code pénal militaire est élargi aux civils hostiles. Toutes les manifestations sont interdites et le nombre de soldats déployés atteint 4’000 le samedi 12. Le commandement de la troupe est placé sous direction des autorités fédérales.
A Berne, à Zurich et à Lausanne, des manifestation de soutien ont lieu. Partout en suisse les flics et l’Etat sont sur leurs dents.
Des milliers de personnes assistent aux funérailles de victimes.

Ni amnésie, ni résignation, ni collaboration

Aujourd’hui, le mémorial du 9 novembre 1932 est institutionnalisé comme un rendez-vous annuel de la gauche parlementaire, qui y voit une occasion de plus de tenir une tribune politique. Vieux trotskistes comme socialistes gauche-caviar, tous s’y succèdent pour dénoncer les atrocités de cette mise à mort de leurs camarades et verser une larme qui ne peut que faire bon effet dans leurs campagnes pour les élections. La gauche les glorifie une fois par année, pour le coté « romantisme révolutionnaire ». Ces mêmes politiciens qui tiennent le crachoir à coté de la Pierre, que diraient-ils aujourd’hui d’antifascistes prêts à se montrer violents pour perturber un meeting d’extrême-droite ?
Quand il s’agit de récupérer les mouvements révolutionnaires passés, on n’en est jamais à une contradiction près. Car le passé en tant que tel n’a aucun potentiel subversif dans la mesure où il peut être récupéré comme bon leur semble. Les fusillés du 9 novembre 1932 étaient plus radicaux, plus violents (pour reprendre le champs lexical de la gauche actuelle) ? Il n’y a qu’à prétendre que c’était un autre contexte, moins démocratique, et que maintenant la seule lutte envisageable se fait à coups de référendums et de votations. Il n’y a qu’à créer un argumentaire victimaire avec pour slogan « plus jamais ça », sans évoquer ni la lutte, ni les idées, ni les pratiques des camarades du début du siècle passé. L’important, pour les partisans de la pacification sociale, c’est qu’ils soient des martyrs, pas des activistes… A Paris, n’a-t-on pas même des rues Auguste Blanqui, Louise Michel, Commune de Paris, alors qu’il s’agissait de révolutionnaires appelant ouvertement à prendre les armes contre l’Etat et la bourgeoisie ?
Nous refusons de faire de ce rouage de la mémoire collective une kermesse dépolitisée dont le seul intérêt est de boire du vin chaud en mangeant des saucisses. Nous voulons lui rendre son caractère subversif. Sans bien sûr prétendre que le contexte politique et socioéconomique n’a pas changé depuis les années trente, nous constatons qu’aujourd’hui, les raisons de se battre ne manquent pas. Et si nous sortons dans la rue en ce soir de novembre, c’est moins pour pleurer sur des camarades fusillés que pour reprendre leur flambeau et nous attaquer à ce système qui nous oppresse.
Contre le fascisme institutionnel et le racisme
Contre un fascisme latent mais bien réel, qui se traduit par une dérive de la société toute entière vers dans un délire ultra-sécuritaire, une surveillance accrue de la population (biométrie, ADN, vidéosurveillance) et une obsession du maintien de l’ordre (par exemple le récent durcissement du droit de manifester à Genève). Face aux inquiétudes suscitées par la crise, des idées nauséabondes d’en revenir à un ordre traditionnel ressurgissent, avec tout ce qu’elles ont de plus fascisant : homophobie, sexisme, normes sociales rigides d’où rien ne doit dépasser, nationalisme…
Parallèlement, on assiste à une aggravation de la situation des migrants à tous les niveaux : durcissement répétés de lois sur l’asile, restrictions du droit de travailler pour les étudiants étrangers, projets de construction de nouveaux centres de rétentions administratifs, islamophobie, xénophobie de plus en plus décomplexée des politiciens… Le racisme n’est pas l’apanage des paysans de Suisse profonde, comme on en voit trop souvent la caricature ; il est institutionnel.
Si la réponse des politiques à la crise actuelle (et la gauche y contribue avec enthousiasme) est de l’ordre des restrictions de nos libertés et de l’instauration d’une ambiance malsaine entre suisses et non-suisses, c’est qu’on est en fin de compte pas si éloignés des années 30 que ce que l’on voudrait nous faire croire.
Contre un Etat qui tue, hier comme aujourd’hui
Aujourd’hui encore, l’Etat tue, en Suisse comme ailleurs. Par les balles de la police .On se souviendra de Carlo Giuliani, abattu par une balle durant l’anti G8 à Gênes en 2001, ou d’Alexis Grigoropoulos, assassiné de la même manière par un flic grec en 2008. En Suisse, en 2010, c’est le jeune Umüt qui sera exécuté au fusil mitrailleur par les flics après une course-poursuite sur l’autoroute, parce qu’il avait volé une voiture. Combien de migrants sont morts durant leurs déportations forcées par des « vols spéciaux » ? Combien de morts dans les prisons Suisses ? Une pensée pour Skander Vogt qui, en 2010, mettra feu à son matelas pour protester contre ses conditions de détention à la prison de Bochuz (VD) et que les matons et les flics laisseront crever d’asphyxie en rigolant.
Tous ces meurtres sont imputables à l’Etat. Peut-être moins spectaculaires, moins romantiques, moins aptes à figurer sur les feuilles de chou des trotskistes, c’est certain. Mais pas moins graves. Et surtout, ces exécutions n’ont pas eu lieu il y a 80 ans. En 1932, des recrues tiraient sur une foule de manifestants. En 2012, l’Etat n’a pas besoin de l’armée pour se salir les mains. Enfin, ceux qui n’ont pas la mémoire trop courte se rappelleront de la découverte en 1990 d’une armée secrète « P-26 », destinée à éliminer des ennemis intérieurs, en cas de révolte sociale risquant de mener la suisse au socialisme. Ennemis intérieurs dont la liste était déjà établie…
Il est peut-être temps de se rendre compte qu’on a l’air un peu stupides, avec notre « plus jamais ça ». Hier comme aujourd’hui, l’Etat n’a pas d’autre but que de garantir le maintien du système capitaliste et des privilèges de la classe dominante, et ce à plus ou moins n’importe quel prix.
La mémoire est un rouage important des luttes, à condition de ne pas considérer le passé comme une image figée propre aux fantasmes stériles et à la récupération, mais comme un héritage à prendre en considération et à perpétuer. Syndicalistes et bureaucrates politiques, au lieu de paniquer à l’idée que d’hypothétiques éléments perturbateurs ne se joignent à leur chère manifestation annuelle, feraient mieux de s’inquiéterde la démence de cette société dont ils participent à la gestion.
Ceux qui pensent encore que la démocratie suisse nous fournit des armes adaptées pour notre émancipation se trouvent du mauvais coté de la barricade. La gauche voudrait nous voir rentrer dans le moule de la bien-pensance citoyenne (« ne vous révoltez pas, votez ! ») pour maintenir la paix sociale et étouffer tout espoir de voir ce monde changer, assurant au capitalisme un avenir radieux.
Mais nous sommes irrécupérables.
La rage au coeur, la lutte continue !
Réseau Antifasciste Genève
Novembre 2012

Affiches du SCALP


Rock and resist


Ni dieu ni maitre


29/10/2012

Campagne : Vivre sans peur

Nous sommes des militants qui luttons contre toute forme de fascisme. Nous combattons, non pas des personnes, mais des idées et les pratiques quotidiennes qui en découlent. Autant de comportements qu’il faut combattre pour que chacune et chacun puisse vivre librement et sans peurs. Notre lutte antifasciste nous mène sur d’autres terrains, là où le fascisme est présent quelle que soit sa forme ou son visage.
Pour se réunir, débattre et agir nous proposons une campagne commune (Vivre Sans Peur) et une date commune de mobilisation dans tout le pays (Samedi 10 Novembre 2012).

La Campagne

Intitulée Vivre Sans Peur, nous proposons une campagne militante antifasciste qui se décline en 6 grands axes de lutte.


COMMUNIQUE DE PRÉSENTATION
Nous sommes des militants qui luttons contre toute forme de fascisme. Nous combattons, non pas des personnes, mais des idées et les pratiques quotidiennes qui en découlent. Autant de comportements qu’il faut combattre pour que chacune et chacun puisse vivre librement et sans peurs. Notre lutte antifasciste nous mène sur d’autres terrains, là où le fascisme est présent quelle que soit sa forme ou son visage.


Les droits des femmes
Pour une réelle émancipation de la femme. Parce que leurs droits ne se limitent pas au droit à l’avortement, mais aussi à l’égalité des salaires: en moyenne 20 % de différence avec les hommes. Sans oublier le harcèlement et les violences domestiques: une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son compagnon en France. Pour que les femmes puissent vivre sans peur, pour qu’elles puissent vivre selon leurs choix.


Les droits des homosexuels/lesbiennes /transexuelles/transexuels
Pour que la stigmatisation de l’orientation sexuelle et le fait qu’on puisse être jugé par sa sexualité et non pas en tant qu’individu à part entière disparaissent. Actuellement les homosexuels ne peuvent pas donner leur sang car ils sont jugés comme population « à risque ». Demandez-vous à votre boulanger ses pratiques sexuelles ? Pour que les homosexuels/lesbiennes/transexuelles/transexuels puissent vivre sans peur, pour que chacune et chacun vive sa sexualité comme il le désire.

Les migrants
Pour que tout être humain ait le droit de circuler et de choisir son lieu de résidence. Nous n’accepterons jamais que des pratiques discriminatoires liées à la couleur de la peau ou à l’origine soient monnaie courante dans le monde du travail et dans la vie quotidienne. Pour une société permettant à chacune et chacun de pouvoir vivre là où il le souhaite, selon une égale répartition des richesses.

Le capitalisme
Contre ce système injuste qui fait profiter une minorité et fait plonger dans la misère les travailleurs. Ce modèle économique en décadence montre aujourd’hui son vrai visage : précarité, chômage et licenciements pour les exploités au profit des banques et autres puissances économiques. Les travailleurs doivent se serrer la ceinture et payer une crise dont ils ne sont pas responsables tandis que les bénéfices des plus grosses entreprises ne cessent pas d’augmenter. Pour nous, il n’y a pas de capitalisme « moral », c’est le système en lui-même qu’il faut contester. Pour une société qui assure à chacune et chacun l’accès à la santé, au logement, à l’éducation…
La société ultra-sécuritaire
Contre la société de contrôle qui utilise la répression policière, le fichage ADN de la population au moindre délit et la vidéo-surveillance pour rassurer l’électeur lambda. D’ailleurs c’est plus pratique pour le business et les banques car cela sert aussi à éviter et à réprimer la rébellion des plus pauvres contre le système. Cette surenchère de technologies pour la surveillance aide à construire un contexte d’insécurité afin de faire en sorte que le citoyen moyen s’habitue à être filmé, contrôlé et fiché en permanence. Pour une société avec davantage d’espaces de liberté, qui respecte nos vies privées et qui ne prenne pas les citoyens pour de potentiels délinquants.

L’extrême droite
Contre une nouvelle extrême droite de plus en plus présente dans la scène politique. Pour que son discours fasciste et démagogique ne puisse pas s’installer durablement dans les classes populaires. Pour que les agressions commises par leurs membres ne restent pas sans riposte. Pour une société sans haine ni racisme.

Au quotidien, nous construisons une société sans peur afin que chacune et chacun puisse vivre librement et en dehors de toute forme de discrimination et d’oppression.


NOTRE PROJET
Pourquoi une campagne antifa et une date de mobilisation commune ?
Nous constatons que très souvent, dans la tête des gens, l’antifascisme est une lutte qui se résume à l’affrontement entre 2 bandes (faf/antifa) et qu’il s’agit d’une lutte désuète car, de toute façon ‘en 2012 il n’y a pas de fascistes et encore moins de fascisme !!!‘.
D’autres fois les outils de lutte antifasciste sont confondus avec ceux de la lutte des classes : beaucoup pensent que détruire le capitalisme détruira « automatiquement » le fascisme.
Quel est le but de cette campagne ?
Nous voulons faire valoir le projet antifasciste en tant que projet d’alternative sociale, culturelle et politique.  Recolorer l’image, redonner du sens et apparaître comme une force de proposition d’une alternative et pas en tant que mouvement de rue qui se limite à réagir quand l’extrême-droite frappe ou essaye de se montrer publiquement.
Avec quoi nous voulons le faire ?
Nous proposons une campagne antifa dans plusieurs villes appelée Vivre Sans Peur et une date de mobilisation le Samedi 10 novembre 2012.
La campagne Vivre Sans Peurs se déroulera dans au moins 10 villes en même temps : Saint-Étienne, Lyon, Limoges, Grenoble, Nancy, Toulouse, Besançon, la Haute-Marne, Paris et Dijon.
L’objectif de cette campagne est de déconstruire les projets de société fascistes, nationalistes, patriotes, autoritaires, sécuritaires, dogmatiques ou racistes, et de faire valoir les valeurs et pratiques antifascistes (solidarité, respect, entraide, auto-organisation, autonomie,…) et ainsi valoriser les projets de société que l’on porte.
Cette campagne thématique comporte du matériel commun, des moyens de communication propres (1 site internet, 1 e-mail) et une date commune de mobilisation (Samedi 10 novembre 2012) avec des repas, des concerts, des rassemblements, des expos, des collages, en fonction de la capacité de chaque ville et des initiatives.
Dans la campagne il y a 6 thèmes en lien avec l’antifascisme avec 6 modèles d’affiches thème et 1 général. On peut librement les diffuser (auprès des gens, sur la toile, dans les lieux, sur les murs ) et/ou les imprimer (flyers, affiches, autocollants,…).

Site : http://vivresanspeur.noblogs.org/

1932 – 2012 La rage au coeur: la lutte continue!

 

Ce communiqué fait suite à l’appel pour un bloc “Sans patrie, sans parti” à la manifestation du 9 novembre 2012 à Genève : 9novembre.noblogs.org
Le Réseau Antifasciste Genevois n’oublie pas!
Il y a 80 ans, le 9 novembre 1932, sur la Plaine de Plainpalais, l’armée a tiré sur les manifestantEs antifascistes venuEs perturber le meeting fasciste de l’Union Nationale. Bilan: 13 morts et des dizaines de blessés. Ce genre d’événement n’étaient pas isolés dans la Suisse du début du siècle passé. Tirer sur les ouvrierEs et les manifestanEs était presque devenu un sport national.
Juillet 1875, Louis Favre réclame au gouvernement d’Uri d’intervenir contre la grève du Gotthard.  La gendarmerie et l’armée sont envoyées sur place pour disperser le piquet de grève. Le 28 juillet, les gendarmes et les soldats tirent sur le ouvrierEs qui sont seulement arméEs de cailloux. Quatre morts, huit grévistes arrêtés, 80 ouvriers licenciés, mise en état de siège.
Octobre 1902, depuis le 28 septembre les tramelots genevois sont en grève pour protester contre des licenciements; la direction refusant de  négocier, la grève devient générale en solidarité. Le Conseil D’Etat (auquel participe le socialiste Thiébaud) appelle l’armée à intervenir. Le 5 octobre, des charges de cavalerie sont lancées contre les manifestantEs sur la Plaine de Plainpalais.
Le 21 janvier 1932, une manifestation antifasciste contre Mussolini est réprimée à Zurich par la police sous les ordres des socialistes. Des dizaines de blessés par balles. 
Le 16 juillet 1932, Zurich, la grève des monteurs est aussi réprimée. Une émeute éclate, un mort, une cinquantaine de blessés et plus de 100 arrestations.
Après toutes ces années nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas!
Aujourd’hui la répression continue, la lutte aussi. La Suisse tue toujours, dans ses prisons, dans ses renvois forcés de migrantEs, de par les balles de ses flics…
La lutte pour la révolution sociale continue, contre le fascisme et le capitalisme, contre ceux qui veulent nous faire marcher au pas et ceux qui nous volent nos vies; mais aussi contre ceux qui prétendent défendre nos intérêts en collaborant avec ce système et en nous éloignant de toute perspective révolutionnaire.
Le pouvoir, qu’il soit de gauche ou de droite, ne tolère pas les mouvements révolutionnaires et l’autonomie du prolétariat. Quiconque endosse une fonction de pouvoir dans un appareil d’Etat doit être considéré comme un ennemi. Les sociaux-démocrates et les réformistes pratiquant des compromis avec la bourgeoisie, sont des sociaux-traîtres et même des social-fascistes, des laquais de la bourgeoisie.
“L’expérience historique nous apprend que tous les compromis conclus entre la révolution et la contre-révolution ne peuvent profiter qu’à cette dernière. Toute politique de compromis est une politique de banqueroute pour le mouvement révolutionnaire. Ce qui avait débuté comme un simple compromis avec la social-démocratie allemande a abouti à Hitler. Ce que Lénine justifiait comme un compromis nécessaire a abouti à Staline.” O. Rühle
POUR UN ANTIFASCISME REVOLUTIONNAIRE ET DE CLASSE!
LA RAGE AU COEUR, LA LUTTE CONTINUE!

RENDEZ-VOUS VENDREDI  9 NOVEMBRE 2012 17H45, ZONE PIETONNE DU MONT-BLANC (GENEVE)

RAGE – Réseau Antifasciste Genève

C'est ça la démocratie que vous voulez ?


13/10/2012

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Passion pochoir : fight sexism


Manifestation des Jeunesses Nationalistes à Paris du 29 septembre 2012 : essai non transformé

Annoncée de longue date, la mobilisation autour du samedi 29 septembre devait être l’occasion pour les Jeunesses Nationalistes de monter une manifestation autonome sur Paris sur le thème « Maitres chez nous ! » et en profiter pour lancer officiellement la section Paris-Banlieue des JN. Le résultat est plus que mitigé pour Alexandre Gabriac et ses troupes.

Si les Jeunesses Nationalistes sont actuellement sans conteste le groupe nationaliste le plus actif [1] et en passe numériquement de venir chatouiller les Identitaires et Troisième Voie [2] , ils n’ont pas encore de groupe officiel à Paris. Cette manifestation du 29 septembre était donc l’occasion pour Alexandre Gabriac de lancer la section parisienne annoncée le mois dernier, et qui selon toute vraisemblance devrait en partie s’appuyer sur le GUD Paris, dirigé désormais par Logan Duce, depuis le départ d’Edouard Klein [3] et Baptiste Coquelle [4]. Ce dernier est en effet très proche de Gabriac et des Jeunesses Nationalistes. Il se rend en Italie avec eux, est présent à Lyon où il participe à l’action à la gare Lyon Part-Dieu (action qui verra Benedetti et d’autres se faire interpeller)...

Afin d’appuyer au mieux cette mobilisation et le retour aux affaires de l’Œuvre Française [5] , Yvan Benedetti en avait profité pour organiser une réunion publique de l’OF sur Paris le 28 septembre, chose qui n’était pas arrivée depuis longtemps. Une bonne centaine de personnes viendront écouter, en plus d’A. Gabriac et I. Benedetti, les invités de l’OF : André Gandillon du journal Militant, Jérôme Bourbon de Rivarol et Hervé Ryssen-Lalin. Ce dernier se manifestant de plus en plus au côté de l’Oeuvre Française, puisqu’on le retrouvera le lendemain au côté d’Ivan Benedetti : 
 
Sur la gauche, bras croisés, Hervé Ryssen
En début de semaine tout semblait se dérouler sans aucun problème pour les nationalistes. 24h avant le coup d’envoi de la manifestation, la préfecture de police de Paris prononçait son interdiction. Le travail d’information, effectué par les militants antifas parisiens pendant une semaine sur le lieu de départ de la manif des fafs n’est sans doute pas étranger à la montée en pression autour de cet événement. 
C’était bien évidemment une option envisagée par les Jeunesses Nationalistes, puisqu’ils ont pris l’habitude ces derniers temps de se voir interdire certaines de leurs apparitions publiques. Le plan B était donc enclenché, à savoir une occupation symbolique, comme cela avait été fait à Lyon.
A se demander même si ce n’est pas tout simplement le but recherché ? Si une manifestation à Paris ne réunissant guère plus de 100 personnes a peu de chance de faire l’actualité du week-end dans la presse [6] , en revanche une action avec promesse d’agitation et d’interpellations a toute les chances d’attirer plus d’un journaliste. Cela se vérifiera une fois de plus, puisque presse écrite et radio se feront les commentateurs de cette journée, donnant là une visibilité au JN qu’ils ne méritaient pas.
Quelques heures après une conférence de presse dans les locaux de l’OF à laquelle participe I. Benedetti, A. Gabriac et Pierre Marie Bonneau [7], une grosse trentaine de militants nationalistes, au look très marqué, emmenés par Benedetti, se positionnaient sur le parvis de Notre-Dame pour prendre la parole. L’absence de drapeau, de banderole, de tract et l’improvisation quasi-comique de Benedetti [8], tentant de rameuter les foules, sans succès, laisse clairement penser que l’objectif principal de cette action était de se faire embarquer.
  
A quelques mètres de cette trentaine d’individus, se mêlant à la foule, circulaient plusieurs petits groupes de militants d’extrême droite pour mettre en place un rideau de protection en cas d’attaque des antifas. 
 
petits groupes « discrets » de natios
    
Dans un groupe, comment reconnaitre un faf d’un flic ? c’est simple le second a une oreillette !!
Dans la foule on notera au passage la présence de quelques militants du Renouveau Français (tels que Jean Lecointe ou encore Bruno Archier) venus en renfort, mais peu motivés pour se faire interpeller pour la gloire, et surtout pas pour la gloire de Gabriac et ses JN.
 
  Lecointe et ses troupes de co-sanguins !!
Au passage, un grand merci à Richard Bonacase pour cette photo prise après leur interpellation et illustrant un compte rendu publié sur le site de Jeune Nation :
 
  Le lecteur averti y reconnaitra dans le fond de profil Victor Lenta, l’ancien du Bloc Identitaire de Toulouse, qui vient de monter la section des JN dans cette ville, enterrant du même coup l’expérience identitaire toulousaine. Militaire de carrière au 3me RPIMA de Carcassonne, il aura droit à son petit moment de gloire dans le récent documentaire de Spécial Investigation « Racisme : l’Armée au rapport ». Ainsi que Pierre Marie Bonneau, l’avocat toulousain précédemment cité et qui aura la bonne idée de se faire interpeller avec ses futurs clients. Quand à Richard Bonacase, de Marignane, tout en étant le représentant du Parti de la France en PACA, il est aussi l’organisateur de la réunion le 22 octobre prochain à Marseille en présence d’A. Gabriac et I. Benedetti, annonciatrice d’une nouvelle section JN à Marseille ??

Arrestation de Gabriac : Héros ou zéro ?

Et Gabriac dans tout ça ? Bien que n’étant pas dans le groupe de kamikazes pour les arrestations, il était bien présent dans les alentours de la place de Notre-Dame. Son arrestation place Saint-Michel n’était sans doute pas prévue au programme, le garçon connaissant en ce moment quelques ennuis judiciaires qui ont la fâcheuse tendance à s’accumuler [9]. La présence nombreuse de RG sur place [10] lui aura sans doute été fatale 
 
Gabriac, opposant au système, mais avec une belle carte d’identité de "Membre du Conseil Régional de Rhône-Alpes"
Profitant de l’occasion l’OF et les JN annonçaient que Gabriac avait été hospitalisé suite à des violences policières, on parlera même de coma. Si on ne met pas en doute que la maréchaussée sait se montrer musclée dans ses interventions, on est en droit d’émettre quelques doutes sur la réalité des malaises d’Alexandre Gabriac. Ce dernier est familier d’histoires pour le moins farfelues, la plus fameuse étant l’histoire de l’agression qui l’avait rendu amnésique …

Et dans la sphère nationaliste ?

Peu de relais et de répercussion dans les autres mouvements fafs de l’initiative des JN et de leurs arrestations. C’est très certainement là un des échecs les plus patents pour les JN, ne pas avoir réussi à faire sortir dans la rue d’autres orgas. Il faut dire que l’image sectaire de l’OF de ces dernières années n’est sans doute pas pour rien dans cet isolement. Le seul a avoir réagi, c’est l’ancien chef de Nouvelle Résistance et d’Unité Radicale, dont l’hostilité avec les chefs présents et passés de l’OF est une histoire ancienne mais toujours bien vivace comme en témoigne ce petit message laissé par Christian Bouchet sur son compte officiel facebook : « Quatre gardes à vue et une cinquantaine d’arrestations suite à la manif des benêts... Ceux qui ont approché les organisateurs de cette manif savent que Gabriac et Benedetti sont non seulement des imbéciles mais aussi des provocateurs fort utiles pour les journaleux anti-FN... De plus, ils sont les responsables de "La Flamme" le pire site de délation anti-Marine. Alors qu’ils se retrouvent en taule me réjouit et j’espère qu’en plus les CRS leur auront bien cassé la gueule....  »

[1] Après Perpignan, Toulon, Toulouse, Paris et la Haute-Savoie, c’est à Amiens et Marseille que l’on peut s’attendre à voir apparaître de futures sections
[2] Deux mouvements auxquels ils ont piqué dernièrement des militants et des cadres quand il ne s’agit pas de section
[3] Les mises à l’amende régulière de Klein par les antifas mais également les fafs, cadrant mal avec le rôle de chef du GUD, l’ont finalement poussé vers la sortie.
[4] Parti au FN
[5] Dont les Jeunesses Nationalistes sont l’émanation directe
[6] Voir la manif de juin contre le droit de vote aux étrangers
[7] Avocat toulousain très proche de l’OF. Il est actuellement l’avocat d’A. Gabriac bien sur, mais aussi de l’Agrif dans son procès contre Houria Bouteldja des Indigènes (le parquet ayant fait appel la relaxe de celle-ci une nouvelle audience aura lieu le 12 de ce mois), ou bien encore de Matthieu Clique, ancien responsable du Bloc Identitaire toulousain et incarcéré pour tentative d’homicide sur un étudiant chilien (voir "Matthieu Clique, une chance pour Toulouse ?" et "Un début pour Andrés"
[8] « Non je ne suis pas une merde, je suis un être humain », grand moment de dialectique nationaliste !
[9] Dernier en date : 2 mois de prison fermes pour menaces de mort, décision le 22 octobre
[10] Les RG n’ont visiblement pas oublié que l’œuvre Française dans les années 80, comptait pas mal de policiers dans ses rangs et avait tenté de tuer ou d’enlever Patrick Gaubert, conseiller spécial de Pasqua sur l’extrême droite.

Source : http://reflexes.samizdat.net/

Tattoo black flag


Souvenir souvenir à l'époque du HH HxC

Fresque : contre le capital, résistance, action directe !


Always antifa !


30/09/2012

Support your local antifa !


Antisexisme : no never means yes, non n'a jamais voulu dire oui


Tattoo : black bloc


Antifa berlin


Non aux racailles identitaires !

Le samedi 22 septembre a eu lieu un contre-rassemblement en opposition a celui de Rebeyne. A Lyon, les identitaires de rebeyne appellent à la violence sans l’air d’y toucher
L’objectif de cette action était d’amener sur le terrain politique et médiatique les incohérences et les contradictions du discours de Rebeyne . Un texte a été distribué au cours de cette action, démontrant les comportements violents , racistes et antisémites de la nébuleuse identitaire et de sa branche lyonnaise (voir tract en p-j).
Deux ban­de­ro­les ont été pro­dui­tes pour cette action .
La 1re : marche des cochons = kebabs sac­ca­gés local magic fans = tags nazis , voi­tu­res cas­sées agres­sions place du change …
La 2e : rebeyne = racaille iden­ti­taire
Quelques ani­ma­tions pyro­tech­ni­ques avaient été pré­vues pour l’occa­sion.
Le groupe s’est donc rendu à l’endroit et à l’heure annon­cée par Rebeyne où ses mem­bres et sym­pa­thi­sants devaient venir « pro­té­ger » les vitri­nes com­mer­çan­tes ainsi que la popu­la­tion des « islamo-racailles ». Le groupe, après avoir croisé quel­ques nervis atta­blés sur dif­fé­ren­tes ter­ras­ses, fut fort sur­pris de ne trou­ver que deux mili­tants d’extrême droite à l’heure au rendez vous. Le groupe ne mani­fes­tera aucune inten­tion bel­li­queuse à leur égard, malgré quel­ques pro­vo­ca­tions . Le groupe déploiera ses ban­de­ro­les et com­men­cera la dif­fu­sion au public des 700 tracts.
Des slo­gans seront scan­dés :
« rebeyne : racailles iden­ti­tai­res » « pas de fachos dans nos quar­tiers, pas de quar­tiers pour les fachos » « alerta anti­fas­cista »
Des prises de paro­les seront faites sur les agis­se­ments vio­lents de rebeyne ( sac­cage de vitrine, condam­na­tion du res­pon­sa­ble de Rebeyne dans l’affaire de Saint-Étienne.
Les pas­sants se mon­te­ront très récep­tifs aux infor­ma­tions don­nées pen­dant cette action et de nom­breux retours et encou­ra­ge­ments seront expri­més .
L ’action durera entre 10 et 15 minu­tes jusqu’à l’arri­vée des forces de l’ordre annon­çant l’inter­pel­la­tion des par­ti­ci­pants a mani­fes­ta­tion inter­dite .
Quelques minu­tes après l’arri­vée d’une qua­ran­taine de CRS, deux mili­tants d’extrême droite équipés (cas­ques de motos , vestes ren­for­cées) ont tenté une ridi­cule agres­sion. Ils ont été immé­dia­te­ment maî­tri­sés par la police avant que le groupe ait à se défen­dre (la police était en effet en train de les contrô­ler au même ins­tant). Attaquer à deux un groupe com­pact entouré de nom­breux poli­ciers semble curieux, et même sur­pre­nant. Nous nous deman­dons encore qu’elles pou­vaient être les moti­va­tions de ces per­son­nes, hormis le fait d’avoir quel­que chose à raconter sur face­book ou à la beu­ve­rie du samedi soir à la tra­boule sans avoir pris trop de ris­ques.
Les forces de l’ordre ont alors pro­cédé à l’arres­ta­tion de ces nervis mais aussi à celle d’une quin­zaine de per­son­nes , par­ti­ci­pan­tes a l’action mais aussi de sim­ples pas­sants s’infor­mant de l’hypo­cri­sie et de la mani­pu­la­tion de Rebeyne.
Les 15 per­son­nes seront pla­cées en réten­tion admi­nis­tra­tive, sur les accu­sa­tions de par­ti­ci­pa­tion à une mani­fes­ta­tion non-auto­ri­sée et dis­si­mu­la­tion de visage sur la voie publi­que.  Le der­nier retenu admi­nis­tra­tif sera relâ­ché à 21h00 soit 6h00 de réten­tion admi­nis­tra­tive . Durant la réten­tion, le groupe entre­tien­dra en cel­lule une ambiance poli­ti­que et fes­tive avec ges­tuelle (qui ne saute pas n’est pas antifa, che­nilles, pogo..), chants révo­lu­tion­nai­res, Internationale, Bandiera Rossa, La rue des bons enfants..., slo­gans anti­fas­cis­tes, récla­ma­tions diver­ses et variées).
Tout cela au grand dam témoi­gné par cer­tains fonc­tion­nai­res de police fort déran­gés dans leurs tra­vail malgré la taille impor­tante du com­mis­sa­riat Marius Berlier .
Les objec­tifs de l’action ont été rem­plis malgré le court temps dis­po­ni­ble à l’orga­ni­sa­tion de cette action entre la prise de déci­sion de cette action et sa réa­li­sa­tion :
- Occuper en place et heures le ter­rain annoncé par Rebeyne
- Dénoncer l’hypo­cri­sie et la mani­pu­la­tion de Rebeyne
- Dénoncer les vio­len­ces, le racisme et l’anti­sé­mi­tisme de Rebeyne
- Empêcher Rebeyne de se ras­sem­bler en centre ville pour déver­ser la vio­lence et la haine.
Le col­lec­tif « nous on annonce rien , mais ont est là » tient à remer­cier :
- la couar­dise de Rebeyne inca­pa­ble d’assu­mer en lieu et heure une action pour­tant annon­cée tam­bour bat­tant.
- les 2 nervis d’extrême droite qui ont prouvé (si cela était encore néces­saire ??) la ridi­cule fas­ci­na­tion pour la vio­lence de Rebeyne (malgré leur dis­cours de vic­ti­mes et de défen­seurs des com­mer­çants lyon­nais [sauf les res­tau­rants kebab, les bars à chicha et les bou­chons lyon­nais qu’ils sac­ca­gent])
- Le rési­dant de croix-rousse M. Alain Casulo, pho­to­gra­phe de Rebeyne pour les anti­fas­cis­tes
Antifascistes tant qu’il le faudra....
Signé : Collectif « nous on annonce rien mais on est là – Rebeyne : racailles iden­ti­tai­res »