25/12/2011

Photos des anarchistes russes lors de la manifestation anti poutine le 24 décembre 2011


Les anarchistes de Moscou ont pris part à un rassemblement contre les élections frauduleuses. Ils ont distribué du thé chaud et de la nourriture, en criant des slogans. A l'issue du rassemblement, les anarchistes ont fait une manif sauvage et ont défilé dans le métro, scandant: «Nos enfants sont comme nous - si nous échouons, ils feront face", "A-anti-anti-capitalistes», «Pas plus, pas moins -autogestion " ...

19/12/2011

Vendredi25 novembre une manif sauvage a animé les rues de Genève et cassé la monotonie aux couleurs criardes du vendredi soir genevois


Après une assemblée très fréquentée où nous avons pu constater une recrudescence des violences fascistes de tous genres pendant les dernières semaines (incendies, agressions, intimidations), les antifascistes ont décidé de regagner la rue : aucune agression ne restera sans réponse.

Hier soir, donc, entre 100 et 200 personnes ont défilé au centre-ville. La manif était spontanée et très mobile, aucun appel public n’avait été lancé, ce qui explique que les flics aient été pris au dépourvu .

Les manifestants ont traversé Calvingrad pendant environ une heure afin de sensibiliser la population vis-à-vis de la récente explosion d’agressions nazies dans une ville qui a toujours été orgueilleusement métisse.
Le cortège a traversé le quartier populaire de la Jonction pour ensuite se rendre en vieille ville, prétendu "fief" de l’extrême droite genevois. Mais, comme par hasard, aucune trace de ces rats, qui sont restés bien cachés dans leurs égouts.

Durant le défilé, des affiches ont été collées, des slogans ont été tagués un peu partout et le pub "Spring Brothers" (souvent fréquenté par des nazillons) a été chahuté. Des fusées et des fumigènes ont été tirées. Une grosse voiture à plaque "corps diplomatique" qui a traversé le défilé en renversant un manifestant a été endommagée.

Aucune arrestation n’est à déplorer mais d’après la presse bourgeois quatre jeunes ont été identifiés en marge de la marche.

Bruyante, communicative et combative : voilà notre manière de réagir à ces frustrés préférant les lâches embuscades à coups de couteaux.

PAS DE FRONTIÈRES ENTRE LES PROLÉTAIRES, PAS DE RUES POUR LES NAZIS ! GENÈVE REFUSE LE FASCISME !

source : LE REVEIL

La vérité sort de la bouche des enfants

Une solution pour lutter contre la crise

Session graff des voraces antifa crew

02/12/2011

Passion pochoir : fight sexism !

Stickers antifa


Communiqué du Collectif Libertaire Anti-Sexiste contre le viol

Le viol est un acte de torture physique et mental banalisé et dont la gravité est généralement minimisée. Il est un pilier du machisme. Il en est aussi l'arme favorite, y compris dans les cas, plus rares, où les victimes appartiennent au genre masculin. La majorité des viols sont commis par des hommes. Même s'ils trouvent souvent des complices et des soutiens parmi les femmes, les violeurs et leurs allié-e-s sont des machistes, et ce quelles que soient leurs étiquettes idéologiques, leurs sexes et leurs genres.

La majorité des viols ne correspondent pas aux représentations fréquemment véhiculées. Il est rare que les violeurs soient des inconnus surgissant de ruelles sombres. La plupart d'entre eux font partie de l'entourage proche de leurs victimes et la majorité des viols sont commis en famille. Les victimes ont rarement la capacité ou la possibilité de se défendre physiquement au moment des faits en criant ou en se débattant. Certaines, du fait de leurs situations économiques, sociales, familiales et psychologiques, n'ont même pas la marge de manoeuvre suffisante pour pouvoir dire « non ». Les violeurs n'ont pas toujours recours à la brutalité physique. Ils opèrent souvent en exerçant une emprise et en semant le trouble dans l'esprit de leurs victimes, au moyen de la manipulation mentale, de l'intimidation, de la culpabilisation, du chantage et du marchandage. Ils utilisent parfois les privilèges dont ils bénéficient grâce à leurs positions hiérarchiques au sein des entreprises et des institutions. Certains utilisent aussi leurs privilèges économiques en payant leurs victimes pour acheter un simulacre de consentement et « avoir la conscience tranquille ».

Contrairement aux idées reçues et entretenues par les discours dominants, être un violeur n'est pas la conséquence d'une maladie ni de pulsions incontrôlables, mais celle d'une décision consciente. L'addiction sexuelle ne conduit pas au viol si la personne qui en est atteinte n'a pas la ferme volonté de dominer et de détruire. C'est pourquoi ces personnes passent beaucoup de temps à se masturber et/ou ont de nombreux rapports sexuels avec d'autres personnes, libres et consentantes, ce qui n'a absolument rien à voir avec le viol.

Les violeurs sont des individus responsables de leurs crimes car ils sont lucides, au moins au moment des faits. En effet, ils ne pourraient agir comme ils le font s'ils étaient délirants. Il est donc aberrant d'affirmer que les violeurs ont besoin qu'on prenne soin d'eux et qu'on leur vienne en aide. Au contraire, ils doivent être clairement sanctionnés. Le viol est le moyen qu'ils ont choisi pour traiter des êtres comme des choses et les réduire à néant. Ils ne souffrent pas de leurs crimes, ils en jouissent.

Comme l'indique l'Association Internationale des Victimes d'Incestes sur son site internet, les amalgames entre violeurs et malades mentaux ou anciennes victimes de viol sont des mythes infondés. Et même si quelques uns d'entre eux sont d'anciennes victimes, cela n'est en aucun cas une excuse car il n'existe pas de circonstance qui mériterait d'être prise en compte ni considérée comme atténuante. De plus, ces amalgames créent de la confusion au profit des violeurs en favorisant leur impunité, et stigmatisent d'une façon extrêmement insultante la grande majorité des personnes en souffrance psychique et des anciennes victimes de viol. Arrivée à l'âge de 30 ans, une femme sur trois a déjà été victime d'agression sexuelle au moins une fois dans sa vie : si un tiers des femmes âgées de plus de 30 ans était des violeuses, ça se saurait...

Celles et ceux qui défendent les violeurs ou leur cherchent des excuses ne sont pas animé-e-s par une prétendue neutralité, mais par la lâcheté, ainsi qu'une complaisance confortable pour leur « bonne conscience », soucieuse de faire l'économie d'un positionnement clair. Au contraire, la seule attitude qui soit courageuse, juste et digne est fondée sur la solidarité envers les victimes de viol. Cela implique de cesser de remettre systématiquement en question leurs témoignages (les cas d'affabulation sont d'ailleurs extrêmement rares). Cela implique aussi de n'accorder aux violeurs et à leurs soutiens aucun pardon ni aucun crédit.

Pourtant presque toujours, au sein du système judiciaire, comme au sein des familles et dans l'environnement social en général (entreprises, institutions, associations, partis politiques, etc...) c'est au violeur, présenté comme une victime, que le bénéfice du doute est spontanément accordé. On assiste à chaque fois plus ou moins au même scénario : loi du silence au nom de la « cohésion », culpabilisation de la victime qui est accusée de « trop parler » voir de mentir et de se « victimiser » avec injonction de « dédramatiser » et de pardonner...

La collaboration avec le violeur est l'attitude majoritairement adoptée, notamment par certain-e-s de celles et ceux qui se déclarent hypocritement partie prenante de la lutte contre le sexisme afin de soigner leur image, leur popularité, leur « bonne conscience », leur chance de gagner les élections, etc...

Bien qu'il s'agisse d'un crime commis très fréquemment et au sein de toutes les classes sociales et même s'il est le produit et l'instrument d'un système de domination, aucune affaire de viol ne peut être qualifiée, en aucun point, de banale sans en minimiser la gravité ; l'horreur de ce que la victime a subi et les bouleversements radicaux que cela entraîne dans son existence. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne les viols commis par des personnalités riches et célèbres, surtout lorsque les victimes sont économiquement et socialement vulnérabilisées par leur condition précaire de prolétaires, d'immigrées, de subalternes, de mineures, etc... C'est dans ces affaires là que se conjuguent toutes les formes de domination (sexisme, capitalisme, racisme, etc...), assortie d'une surexposition irrespectueuse, voir calomnieuse, de la victime par les médias.

D'autre part certain-e-s politicien-ne-s instrumentalisent, à des fins de propagande, des affaires de viols suivis de meurtres largement médiatisées pour renforcer l'arsenal des lois sécuritaires en matière de récidive. Ces politicien-ne-s ne dénoncent jamais le fait que le système judiciaire fonctionne comme si le vol, le vandalisme ou le téléchargement libre pouvaient être considérés comme des actes aussi graves et aussi condamnables que le viol, ou l'homicide. En effet, les lois déjà en vigueur ainsi que celles que ces politicien-ne-s veulent ajouter au code pénal concernent les atteintes aux biens au même titre que les atteintes aux personnes. Leur projet n'est surtout pas de remettre en question notre système politique et économique qui est entièrement fondé sur la confusion entre les êtres et les choses, notamment au nom du « droit à la propriété privée », bien au contraire.

C'est pourtant ce système qui permet et autorise que des êtres soient massivement traités comme des choses, le viol en est l'un des exemples les plus graves et les plus flagrants.

Pour toutes les victimes de viol : solidarité inconditionnelle!

Pas d'impunité pour les violeurs!

Télécharger ICI le tract en .pdf

Source : coll.lib.antisexiste.free.fr

Quand les simpsons s'affichent

Journées d'actions antifa en Franche Comté


Fascistes du Front comtois / Etat réactionnaire: Même combat !

Ce Jeudi 8 Décembre 2011 se tient le procès du Front Comtois, groupuscule de la frange la plus dure de l’extrême-droite. Cette organisation fasciste comparaît pour des textes négationnistes et des affiches à caractère raciste. Des associations de la gauche institutionnelle dont SOS Racisme ont déposé plainte contre elle.
Nous ne sommes pas venu ici apporter notre soutien à cette plainte. Celle-ci entraînera, au maximum, la dissolution du Front Comtois qui se reformera sous un autre nom. Nous sommes venu.e.s dire que, malgré quelques procédures judiciaires, l’État est complice de la montée du fascisme et du racisme en France : il montre l’exemple. Ainsi, ce sont suppressions d’aides sociales aux parents immigré.e.s, rafles et expulsions de sans-papiers et de Roms qui sont autant d’encouragements donnés à ces groupuscules.

L’extrême-droite a toujours tenu des discours sociaux et populistes, discours avec lesquels elle renoue vigoureusement en cette période de crise. Mais dans les faits elle a toujours appliqué une politique économique défendant les intérêts des plus riches, tout comme le font nos gouvernants actuels.
Méfions-nous, l’extrême-droite sait tirer profit de cette période réactionnaire : elle se visibilise et va jusqu’à agresser physiquement et ouvertement des personnes de certaine couleur et des militant.es politiques, notamment à Lyon où celle-ci agit sous l’impunité policière et dernièrement dans le Nord où elle s’en est pris à des militant.e.s.

Peu importe cette décision de justice, il s’agit dès maintenant de s’organiser de manière durable et concrète contre le fascisme. Celui-ci est impulsé par le capitalisme, le patronat et l’État ayant tout intérêt à diviser les travailleur.euse.s et la population. Les luttes sociales doivent être vigilantes face aux corruptions et aux exactions fascistes qui tentent de s’infiltrer pour casser toute organisation populaire et tout mouvement social.

Soyons vigilant.e.s, Militons ensemble !
Ne réécrivons pas les mêmes horreurs de l’Histoire, ne laissons pas passer le fascisme !!!

Tract commun CNT – FA – SCALP – Libertaires.