27/09/2010

Soirée de soutien au livre du CLAS à propos du viol

Cette soirée est en sou­tien au projet du Collectif Libertaire Anti-Sexiste de publi­ca­tion d’un livre que nous sommes en train d’écrire à propos du viol. Nous en avons été vic­ti­mes, et à pré­sent que nous ne le sommes plus, nous vou­lons en témoi­gner et dif­fu­ser l’ana­lyse que nous en fai­sons pour par­ti­ci­per à la des­truc­tion du sys­tème qui le pro­duit et le cau­tionne. Le viol est une tor­ture phy­si­que et men­tale bana­li­sée et très fré­quente dans toutes les cultu­res patriar­ca­les ainsi que dans toutes les clas­ses socia­les. La majo­rité des viols ont lieu là où les repré­sen­ta­tions domi­nan­tes les situent le moins. Surtout au sein des famil­les. Alors s’impose la loi du silence et des non-dits au nom d’une illu­sion de cohé­sion. Mais l’hypo­crite unité de cel­leux qui se don­nent bonne cons­cience et se pré­ten­dent neu­tres, exige un sacri­fice. Les rôles sont inver­sés, le cou­pa­ble vic­ti­misé et la vic­time culpa­bi­li­sée. Le viol est l’un des outils les plus archaï­ques et les plus tena­ces de la domi­na­tion mas­cu­line, et il est aussi l’une de ses consé­quen­ces les plus graves.

- Guarapita : Salsa Ska Punk / 95

- The Angry : Cats Rock'n'Billy / Paris

- Damn’Dynamite : Anarko Punk / Belledonne

Manif No border 1er octobre

Tract d'appel:
Contre le nouveau centre fermé à Steenokkerzeel
Descendons dans la rue:

POUR UN MONDE SANS CENTRES FERMES NI PRISONS
Parce que les multiples révoltes ces dernières années dans les centres fermés ont mis à nu ce qu'ils sont réellement: des camps de déportation à partir dessquels l'Etat expulse ceux qu'il juge indésirables; ceux qui espérant fuir la guerre et la misère se sont retrouvés exploités au noir, traqués par la police, classés par des bureaucrates qui décident de leur "existance légale".

Parce que le sort auquel sont réduits les "sans-papiers" n'est qu'un reflet de ce qui guette tous qui galèrent pour joindre les deux bouts face à des conditions de vie de plus en plus dures, tenus en laisse par la sécurité sociale ou l'économie informelle.
Parce que nous sommes tous directement concernés lorsque nous acceptons de vivre dans un monde qui toujours plus catégorise, sélectionne, enferme, élimine selon ses besoins sociaux et économiques.
Parce que les évasions et les mutineries dans les centres fermés et les prisons, comme les attaques et sabotages contre la machine à expulser et à enfermer, sont autant de lueurs d'espoir pour ceux qui luttent, dedans comme dehors, contre tout ce qui nous opprime.

POUR UN MONDE SANS FRONTIERES NI ETAT
Parce que si nous nous battons contre les lieux d'enfermement et d'exploitation (centre fermé, prison, école, travail...), ce n'est pas pour les améliorer mais pour les détruire.
Parce que les frontières ne peuvent exister sans le racisme qui nous monte les uns contre les autres; parce que les frontières, c'est aussi l'enfermement dans des communautés basées sur la religion et le nationalisme.
Parce que les fameuses régularisations de sans-papiers ne font que créer des séparations et des hiérarchies entre ceux qui rentrent dans les normes d'intégration et répondent aux besoins de l'économie et ceux qui sont réduits à la clandestinité.
Parce que la machine à expulser ne peut fonctionner sans les entreprises qui s'en foutent pleins les poches (Besix, Valens, Sodexo, Dalkia, ISS Cleaning, Banque de la Poste, SN Brussels Airlines, Air Maroc,...), sans les institutions qui s'occupent du tri entre ceux à exploiter ici et ceux à renvoyer là-bas (l'Office des Etrangers, Fedasil, la Croix-Rouge, tous les partis politiques sans distinction...)

PARCE QUE NOUS NE NOUS BATTONS POUR RIEN DE MOINS QUE LA LIBERTE

1 octobre 2010
à 19h
Gare du Midi - Bruxelles

Camarades du SCALP Besak !


22/09/2010

No Border

Red not dead


Site d'information des Redskins de Limoges, collectif informel et contre-culturel, réuni autour de l'antifascisme radical, de la réflexion anticapitaliste et antisexiste révolutionnaire. En parallèle de l'action de rue, nous animons un edito "peaux-rouges limoges" qui se fixe comme objectif la diffusion de la mémoire ouvrière, la lutte de classe, les cultures populaires et alternatives.
Avec l'opprimé toujours ! Avec l'oppresseur jamais !

Sacrifice de poulets !

No border

Soutenez votre antifa local !


J'aime pas les nazis !!!



13/09/2010

Sur les murs ...

Programme du No border Camp in Brussels

Ce camp offre la possibilité d’exécuter une grande variété d’ actions. Il s’agit également de renforcer la lutte internationale. Toute la semaine il y aura des films, des débats, événements et expositions. Chaque jour, les événements tournent autour d’un thème différent.

- Samedi 25 / 9 : Construction du Camp
- Dimanche 26 / 9 : Manifestation en mémoire de Sémira Adamu
- Le lundi 27/09 : Politiques migratoire européenne et militarisation des frontières
- Mardi 28/09 : Centres de rétention et déportations
- Mercredi 29/09 : Capitalisme et migrations
- Jeudi 30/09 : Clandestinité et les luttes des migrants
- Vendredi 1/10 : Extension des politiques frontalières européennes
- Samedi 02/10 : grande manif No Border
- Dimanche 03/10 : Evaluation et démontage du Camp

Ce programme est encore en construction. Si vous voulez encore proposer des activités, vous pouvez compléter ce formulaire et l’envoyer au groupe programme

Appel à soutien à l'AATW


Anarchistes contre le mur (AATW) est un collectif d’activistes luttant contre toutes formes de ségrégation, d’apartheid, d’incarcération sociale et politique dénaturant spécialement les valeurs démocratiques respectant le droits des minorités et d’autodétermination des peuples.

Le collectif Anarchiste contre le mur est particulièrement engagé depuis quatre ans dans la lutte contre la construction du mur et de la barrière de séparation que le gouvernement israélien a débuté depuis 2003. C’est afin de dénoncer le mensonge du plan sécuritaire israélien que le collectif a rejoint sur le terrain la lutte menée par les divers comités locaux des villages affectés par l’existence du mur.

La lutte contre la construction et l’existence du mur s’étend à un nombre de villages palestiniens directement et indirectement concernés de plus en plus important, malgré les représailles, la répression et la violence perpétuées par l’armée israélienne contre la population palestinienne.

La présence du collectif sur le terrain favorise la création de réelles relations entre les deux peuples divisés par des politiques d’états. Elle encourage chaque village à s’engager dans la lutte globale s’étendant sur toute la longueur du mur. Elle maintient un point critique et alternatif de l’opinion publique israélienne trop souvent alignée à la politique de son gouvernement.

Les risques encourus par le collectif sont élevés et ont un prix. Un prix que chaque membre est près et disposé à payer de sa propre personne : Blessures irréversibles, année d’incarcération ou expulsion du territoire. Ils ont également un prix économique.

Le collectif Anarchiste contre le mur (Anarchists Against The Wall : AATW) a été formé durant le mois d’avril 2003, suite à un campement de résistance qui se teint aux abords du village de Masha, situé à 6 Km de la ligne verte. Sous la pression du chantier du mur confiscant et défigurant ses terres, le comité populaire local du village convoqua israéliennes et israéliens, à venir se joindre à la lutte contre le plan de ségrégation mis en force par leur propre gouvernement.

En décembre 2003, à Deir Ballut, village voisin de Masha, un nouveau camp de résistance pris le jour. Une des actions que le collectif AATW coordonna fut de revenir à Masha pour intervenir directement sur l’élévation de la barrière de séparation, en y sectionnant le grillage de son portail principal. Durant cette action, l’armée israélienne utilisa pour la première fois des tirs de vraies balles à bout portant contre le groupe de manifestants. Gil Na’amati, partenaire du collectif AATW fut grièvement blessé.

Couverte par la majeure partie des médias israéliens, cette action consolida la cohésion du groupe et frappa la conscience populaire israélienne indifférente jusqu’alors à la construction du mur.


2004, surnommée Intifada du mur, fut l’année de soulèvement général qui s’étendit sur toute la longueur de la Cisjordanie. La majeure partie des villages affectés par la trajectoire du mur se révolta et se structura en comités locaux de résistance : Budrus, Deir Qadis, Azawia, Kharbata, Bidu, Beit Surik, Beit Liqia etc. Chaque jour avaient lieu deux à trois manifestations. Le collectif AATW pris de court, ne pouvait ni suivre ni participé à chacune de ces actions. Les manifestations se déroulaient en semaine réduisant ainsi la présence du collectif AATW sur le terrain, alors que l’armée israélienne ne sachant comment réagir face à ce soulèvement généralisé, intervenait avec violence et brutalité. Tanks, hélicoptères, troupes d’élites pénétraient de minuscules réalités rurales comme celle de Budrus, village de 1200 habitants.

En conséquence de ces interventions militaires d’urgences, quinze palestiniens furent tués durant les manifestations contre l’élévation du mur et chaque jour, cinquante à cent palestiniens furent blessés par balles en caoutchouc et hospitalisés. Cette même année, l’armée cessa de construire le mur sur toute sa longueur, afin de se concentrer particulièrement sur certains tronçons stratégiques et d’en assurer la finition. En contrepartie du résultat obtenu par le soulèvement populaire palestinien : ralentissement de la construction du mur, la répression violente de l’armée en affaiblit la motivation et la persévérance. C’est au creux de cette vague qu’un nouveau village prit la relève : Bil’in.

En février 2005 Bil’in réuni par son comité populaire local débuta sa lutte de résistance contre la construction du mur. Bil’in marqua un point de transformation dans la planification et l’organisation des manifestations contre le mur. Les manifestations organisées en fin de semaine, favorisant ainsi la recrudescence de la présence du collectif AATW ainsi que d’autres mouvements israéliens solidaires de la cause palestinienne, prirent un pli d’ordre symbolique plus que d’action de confrontation directe, jouant ainsi sur le pouvoir de communication des médias. Malgré la permanence de la violence militaire, la présence des médias, d’internationaux et d’israéliens en contenait la profusion telle qu’elle fut vécue l’année précédente. La résistance contre la construction du mur pouvait ainsi se déployer à long terme. Chaque vendredi, depuis deux ans et demi, Bil’in tient tête à l’armée israélienne. La relance de Bil’in engagea de nouveaux villages, situés principalement aux abords de Jérusalem et au sud de Bethlehem à prendre action à la lutte : Abud, Al-Ma’sara, Beit Sira, Umm Salamuna, El Wallaja, Nilin etc.

À l’instar de Budrus, le cas Bil’in révéla le mensonge du plan de sécurité du gouvernement israélien. Le mur ne sert pas à protéger la population civile israélienne, mais sert de rempart à l’acquisition illégale de nouveaux terrains en vue d’élargir et d’agrandir les colonies aux seins des territoires occupés. Alors que le tribunal international de la Hague condamna l’entreprise du gouvernement israélien, ce dernier poursuit sans égard son plan d’apartheid contre la population palestinienne qui consiste à diviser la Cisjordanie en cinq enclaves principales. Morcelant ainsi la Cisjordanie et par l’agrandissement de ses colonies existantes dont le mur n’est qu’une façade, le gouvernement israélien tente d’effacer de son panorama la réalité palestinienne et d’englober la Cisjordanie à son patrimoine national.

Conquête d’un territoire par disparition de sa population locale.

Le mur n’est que l’un des éléments d’une machine d’apartheid beaucoup plus complexe et subtile faisant intervenir côte à côte le système judiciaire et militaire.

La construction du mur touche à son terme. À l’intérieur de la Cisjordanie, si l’on considère une même parcelle de terrain, l’entité palestinienne est totalement retranchée de son propre territoire par l’imperméabilité du réseau des colonies et de son réseau de routes agencé.

Joindre le mouvement de soulèvement populaire palestinien devient une entreprise de plus en plus difficile, alors que nous sommes à l’orée d’une période de calme, annoncée par une série de nouvelles négociations, cachant cependant une prochaine révolte.

Le défi des Anarchistes contre le mur est de maintenir et d’élargir à long terme son réseau de communication et de présence sur le terrain en collaboration avec les divers comités populaires locaux.

Les Anarchistes contre le mur perpétuent la visite de nouveaux villages susceptibles de participer à la lutte, maintiennent leur présence durant les diverses manifestations organisées par les comités populaires locaux, programment de nouvelles actions directes visant à enrayer le mécanisme du mur. En effet, le mur est une machine qui nécessite une surveillance ainsi qu’un entretien permanent. À grande échelle et long terme, les coûts excessifs de réparation d’entretien et de surveillance pourraient rendre inefficace le projet du mur.


Afin de rendre efficace son action, le collectif Anarchistes contre le mur appelle à un soutient financier afin de pourvoir principalement :

- Aux coûts de représentation légale qui s’élèvent à 30'000 euros par an.
- Aux coûts de transport qui s’élèvent à 3'600 euros par an.
- Aux coûts de matériel qui s’élèvent à 3'000 euros par an.

08/09/2010

Toutes et tous dans la rue !

Soirée de soutien aux antifascistes en procès


DIMANCHE 26 SEPTEMBRE - 17 A 22H
Infos et rencontre avec Solidarité Resistance Antifa (solidarité.samizdat.net), musique avec :
RAI KO RIS
(anarcho punk avec chanteuse - Katmandu Népal)

LOLY BOAM
(pop punk à chanteuse - Paris)
CARTOUCHE
(méli-mélodic punk à chanteuse - Paris/sud ouest)

Attention, l'adresse change pour ce concert :

C'est à la CIP-IDF, 14-16 quai de Charentes dans le 19ème arrondissement. Métro Corentin Cariou.

Prix libre.

Concert à Sainté

Punk rock !!!