17/06/2010

Vault n'oublie pas, ne pardonne pas !

Quelques graffitis et affiches en hommage à Umüt abattu pas la police suisse le 18 avril dernier




Vengeance pour Umüt, vengeance permanente

Quand, pour une caisse volée, un de nos potes crève, exécuté d'une balle
dans la tête, au fond d'une souricière sans issue sur l'autoroute suisse
on voudrait nous voir silencieux, au pire, indignés d'une énième bavure.

Notre silence est une menace.
Là ou le bavardage des journalistes suisses est une insulte.
Qui pour sauver leur monde et leur schmit assassin, ont besoin de
construire une figure de grand bandit sur des jeunes de 18 piges.
Là ou le silence des médias et flics français est une lâcheté.
Ils se réjouissent que le boulot ait été fait
par leurs collègues, de l'autre côté de la frontière.
Ils baissent la tête et se chient dessus
que tout crame ici.

Il y a des morts qu'aucun deuil ne suffit à apaiser.
Il y a des moments ou les lignes de fractures se révèlent.
Entre les insoumis comme Umüt et les bons flics comme M. Lambert;
Entre ce monde, la vie, la vie de merde qu'il nous promet, le pouvoir et sa police
d'un côté et ce qui déborde, ceux qui ne marchent pas droit, de l'autre.

Nous ne pleurons pas "une bavure", "une regrettable erreur",
nous pleurons un ami, un frère, un voisin, un inconnu.

Parce qu'il y a d'autre Umüt et qu'il y en aura encore.
Parce qu'Umüt comme Bouna et Ziad, Lakamy et Moushin.
Parce que ce que nous vivons est constamment attaqué.
Qu'on se le dise,
nos cœurs sont ennemis, comme nos corps,
et ils le resteront


Fribourg rend hommage à Umüt et demande la libération de Yunus et Erdal


Le samedi 12 juni a eu lieu à Fribourg une manif contre les violences policières.

Après les trois assassinats commis par la police suisse durant le mois de mars et avril, il était temps de réagir. Dans l'affaire du jeune lyonnais Sébastien abattu par la police vaudoise, deux personnes sont toujours en prison: Yunus, le chauffeur de la voiture dans laquelle Sébastien a été tué et Erdal, le frère de Sébastien qui a été arrêté lorsqu'il était venu chercher le corps du défunt avec sa famille. Ce dernier est incarcéré à Fribourg, raison pour laquelle cette ville a eu l'honneur d'accueillir cette manifestation. Un cortège d'environ 150 à 200 personnes, surtout des anarchistes et des communistes, est parti vers 15h45 de la place Python. Derrière une grande banderole de front, cette belle foule s'est donc mise à bouger en direction de la rue de Lausanne. Après environ une demi-heure, le cortège a atteint la prison à la Karrweg où Erdal est incarcéré. Aucun incident est à signaler pendant le défilé, le dispositif policier important, qui était présent selon médias bourgeois, n'a été vu nulle part. Arrivés à la prison, on s'est fait remarquer à l'aide de divers engins pyrotechniques. Les prisonniers nous ont certainement vu et entendu et à la fin, la fumée était tellement épaisse qu'on ne voyait quasiment plus rien. Les flics trouvaient ça beaucoup moins drôle et ils ont souligné leur grogne par quelques tirs de balles en caoutchouc. Heureusement pour nous, ils n'ont pas eu l'idée de faire ce qui paraissait évident de leur point de vue: bloquer le pont afin de nous empêcher de regagner le centre-ville. Vers la Rue des Bouchers, si je ne me trompe pas, le cortège a commencé à se disperser après que des vitres d'un poste de police ont été brisées. Apparemment, il y a aussi eu un début d'incendie, sans doute dû aux pyros. Toutefois, il paraît peu probable que des manifestantEs aient essayé de „bouter le feu“ à cet immeuble d'habitation, comme c'est formulé dans l'article d'un journal suisse allemand.
Finalement, la manif est certainement à considérer comme un succès. Un signe fort de solidarité a été apporté aux prisonniers et on a pu défiler assez librement dans la ville. Les flics n'avaient manifestement pas attendu tant de combativité, ce qui, étant donné le contexte, est quand même bien naïf de leur part. Ni oubli, ni pardon!

47 personnes interpellées, 29 ont été relâchées durant la nuit de samedi à dimanche, et les 18 autres dimanche en fin d'après-midi.




Source : http://ch.indymedia.org/fr/2010/06/76320.shtml

09/06/2010

Fight war not wars !


Ni frontières, ni patrie !


UN NO BORDER CAMP ?

Le Camp No Border de Bruxelles s’inscrit dans la tradition des camps No Border organisés à travers le monde depuis les années 90. Ni cadre normatif, ni organisation, le camp No Border est avant tout une rencontre, une convergence de luttes visant à obtenir la fin du système des frontières qui nous divise tous et toutes.

Comme à Calais ou à Lesbos en 2009, il s’agira de créer un espace provisoire et autogéré de vie, de réflexions, de partages (expériences, compétences, informations, analyses, ...), de démarches et d’actions autour des questions de frontières, de migrations et de la légitimité des êtres humains à pouvoir se déplacer et vivre où bon leur semble.


NOS REVENDICATIONS DE BASE ?

- Personne n’est illégal !
- Ni frontières ni nations !
- Les mêmes droits pour toutes et tous !
- La liberté de circulation et d’installation !
- Contre les systèmes capitalistes et autoritaires qui entraînent exil forcé, guerres et misères


POURQUOI A BRUXELLES ?

La Belgique assumera la présidence du conseil de l’UE du 1er juillet au 31 décembre 2010. Comme capitale de l’Europe, Bruxelles est le symbole de la mise en œuvre des politiques (anti)migratoires européennes.

En effet, l’Union Européenne s’emploie, depuis plus de 10 ans, à fermer ses portes aux migrants en érigeant une véritable Europe Forteresse, renforçant la répression (maintien dans l’illégalité, rafles, enfermement et expulsion des personnes « sans-papiers ») déjà menée par la Belgique et les autres états membres.

Ainsi, L’Europe se dote de patrouilles de gardes-frontières, d’hélicoptères et de navires grâce à son agence Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures) et externalise ses frontières en Asie et en Afrique, rémunérant désormais des états, de l’Ukraine au Maroc, pour qu’ils effectuent à sa place le travail de « prévention » de l’immigration.

En organisant un camp No Border à Bruxelles, nous remettrons en question ces politiques (anti)migratoires.


QUAND À BRUXELLES ?

- La construction du NoBorder camp aura lieu du 24 au 26 septembre 2010
- Les activités débuteront le 27 pour se poursuivre jusqu’au 3 octobre.
- Une grande manifestation est prévue le 2 octobre 2010.

Une semaine pendant laquelle nous aimerions voir Bruxelles fourmiller d’activités autour des politiques (anti)migratoires et de leurs conséquences, une occasion de lutter ensemble sous divers modes d’action mais aussi de créer des dynamiques communes à plus long terme. Nous invitons tout le monde (personnes ou collectifs) à participer comme il le souhaite et à proposer des activités ou des collaborations.


COMMENT APPORTER SON SOUTIEN ?

Un NO BORDER CAMP est ce que l’on veut en faire, chacun peut y jouer un rôle et apporter son soutien

- en participant à l’organisation du NBC, via les différents groupes de travail (mobilisation, logistique, médias, manif, internet, médical, programme, accueil, finances, traduction, cuisine & juridique).

- en proposant un atelier, une projection de films, une exposition, un débat, une émission radio ou d’autres idées modestes et/ou géniales. Nous souhaitons aborder principalement les thèmes suivants :

  • Les politiques sécuritaires : Frontex et la militarisation des frontières
  • La clandestinité et les luttes des migrants
  • Capitalisme et migrations
  • Les centre fermés pour étrangers et les expulsions
  • Les Politiques (anti)migratoires européennes

- en mobilisant, en manifestant, en rejoignant les actions ou en inventant tes propres actions visant à enrayer la machine à expulser

- en organisant une activité de soutien (soirée, concert, souper, ...)

- en mettant à disposition un lieu (un terrain ou un local) permettant de loger des activistes et/ou d’y organiser des activités

- en prêtant du matériel (cuisine, tente, camionnette, sono, ...)

- en faisant un don (matériel ou financier)


Toi aussi, rejoins-nous !
Plus nous serons nombreux à provoquer le changement, plus vite la forteresse tombera !


Site : http://www.noborderbxl.eu.org/
CONTACT : Nobordercamp_a_vluchteling.be

COMPTE BANCAIRE : 880-4955551-62
IBAN : BE51 8804 9555 5162 //// BIC : HBKA BE 22

Antisexisme action !!


Contre l’exploitation capitaliste et patriarcale

Les inégalités sont révoltantes, qu’elles soient liées aux classes sociales ou au sexe.
En France, les paroles et « engagements » politiciens en faveur de l’égalité hommes-femmes relèvent de banales opérations de communication, visant à séduire l'électorat féminin et la bonne conscience masculine.
Le capitalisme, avec ou sans crise, a pour objectif de faire payer les pauvres, hommes ou femmes. Mais la précarisation touche davantage ces dernières.
Toutes et tous ensemble, il nous faut lutter sans relâche pour l’égalité. Cette lutte qui, on le sait, se heurte quotidiennement à une résistance culturelle millénaire est indissociable d'une transformation globale de la société.
Le capitalisme n’est pas seul en cause. Le patriarcat perpétue une forme d’organisation sociale qui impose aux femmes la domination masculine.
L’ordre moral sévit toujours et l’on constate régulièrement des attaques directes ou indirectes contre le droit à l’avortement et le libre choix de sa sexualité. Aujourd’hui, avec la fermeture de centres d’IVG, c’est au prétexte d’économies budgétaires qu’est remis en cause le droit à l’avortement…
Nous pensons que ni l’ordre moral ni la répression ne mettront fin au patriarcat en général et aux violences sexistes en particulier. Aucune loi n’abolira le sexisme et l’exploitation des femmes, au travail comme ailleurs. L’éducation, l’accès à la culture, la construction d’espaces de solidarité, et le combat contre toutes les religions sont les vraies réponses émancipatrices.
Tous les hommes ne sont pas coupables. Hommes et femmes doivent oeuvrer à transformer les rapports sociaux et économiques, car on ne mettra pas fin au sexisme par des attitudes sexistes.
C’est tous ensemble que nous devons mettre à bas le patriarcat !
C’est tous ensemble que nous devons lutter pour l’égalité de toutes et tous !
Ensemble, pour une société sans dieu ni maître !

Manifestation samedi 12 juin à Paris, 16 heures, place de la République

Fédération anarchiste

« Femmes, votre famille ce sont tous ceux qui luttent pour la liberté »
Mujeres libres