30/11/2009

Soirée de solidarité au peuple mapuche


Mercredi 2 décembre, au CSA X Rousse, Bouffe prix libre suivie d'une projecion du film EL DESPOJO.
A partir de 20H00, au 18 rue des Tables Claudiennes - 69001 X Rousse.
Depuis bientôt deux décennies, communautés et organisations Mapuche (peuple autochtone dont la population est estimée à environ 800.000 personnes et dont le territoire historique se trouve dans le sud du Chili et de l'Argentine) ont initié un nouveau cycle de revendication et de mobilisation afin de récupérer leur territoire et les droits civiques, politiques et sociaux qui y sont associés. Les actions de « récupération de terres » se sont souvent soldées par une répression policière entraînant des centaines d'arrestations, de blessés ainsi que l'assassinat par la police de plusieurs jeunes mapuche. Des dirigeants, militants et membres de communautés ont été condamnés lors de procès iniques, par des lois anti-terroristes datant de la dictature, à des peines de 5 à 10 ans de prison ferme pour des faits qu'ils récusent.

Suite aux nombreux rapports, dénonciations et rappels à l'ordre d'organismes des droits humains nationaux et internationaux, les gouvernements qui se sont succédés, et dernièrement celui dirigé par Michelle Bachelet, se sont vantés de mettre en place différents mécanismes législatifs et institutionnels en faveur des Mapuche. Outre le fait que ces différentes mesures sont contestées par les organisations indigènes qui n'ont été aucunement consultées et n'ont pas participé à leur élaboration, on constate que sur le terrain, les droits indigènes sont bafoués quotidiennement et la criminalisation des revendications des communautés est devenue une politique d'Etat, politique de stigmatisation de ceux/celles qui luttent et de criminalisation des mouvements sociaux. On dénombre une cinquantaine de prisonniers politiques Mapuche, dont certains se plaignent de violences, tortures et du manque de défense juridique, tandis que chaque semaine la police militaire réalise des opérations violentes au sein des communautés se
soldant par des enfants blessés et traumatisés, et par des arrestations et humiliations d'hommes et femmes.

Les quelques journalistes indépendants et documentaristes chiliens et étrangers qui se sont intéressés à ces situations ont également fait les frais de cette répression : menaces, confiscation du matériel de travail, perquisition de leur domicile (et de ceux de leurs familles), garde à vue… certains affrontent aujourd'hui de lourd procès et des montages politico-judiciaires pouvant les condamner jusqu'à 15 ans de prison ferme. Toute personne non-mapuche sympathisant avec cette lutte est ainsi susceptible d'être accusée de mettre en péril l'Etat de droit.

25/11/2009

Just do it !!

Extrême-droite et antifascisme en Russie: Eclairage sur la situation

Article paru dans No Pasaran n°76

Depuis plusieurs années, des articles de No Pasaran parlent de la Russie, de son extrême droite virulente et de son mouvement antifasciste, en pleine construction. Aujourd’hui, les liens se resserrent et les échanges entre les antifas français et russes s’intensifient. En trois ans, on en est à la troisième tournée (politique et musicale) d’antifas russes en France, et quelque chose me dit que ça n’est pas fini ; les antifas français commencent à aller en Russie, pour rencontrer les militants làbas, et prendre la mesure de cette réalité si dure, qui nous redonne pourtant un véritable coup de fouet. En voyage à Moscou au mois d’août, nous avons eu la chance de rencontrer des militants anarchistes et antifascistes russes, ainsi que des acteurs de la scène punk rock (les uns étant souvent les autres). Au cours des nombreuses discussions et rencontres nous avons tenté de comprendre les enjeux des luttes qu’ils mènent et les (nombreux) problèmes qu’ils rencontrent. En voici un tableau incomplet.

Un des principaux problèmes (et problème est un mot bien faible) des militants et de la Russie en général, c’est la puissance de l’extrême droite. Elle a grandi sur les ruines de l’URSS, en exploitant le nationalisme hérité de l’époque soviétique, le racisme anti-immigré très présent et la remontée en puissance de l’Église orthodoxe, pour atteindre une puissance non égalée en Europe. Comme dans toute l’Europe en revanche, l’extrême droite est divisée en plusieurs courants.

Les orthodoxes traditionalistes Royalistes (ou plutôt tsaristes)

Ils ne sont pas les militants les plus nombreux et les plus actifs dans la rue. Par contre, comme ils ont de nombreux appuis dans l’Église orthodoxe qui, depuis la chute de l’URSS, a repris une puissance au point d’être un acteur incontournable de la vie politique russe, ils ont de nombreux contacts avec le pouvoir. De plus ils professent un nationalisme (« la grande Russie ») en partie repris par le pouvoir de Medvedev et de Poutine (leurs partis s’appellent Russie forte et Russie unie).

Les païens

Il sont eux-mêmes divisés en plusieurs groupes. Les uns revendiquent d’être les descendants des Vikings et les autres d’être des Slaves purs ; ceux-là s’inspirent de rites druidiques (un des chefs fait même des interventions vêtu d’une toge couverte de runes avec des cornes de cerf sur la tête). Si leurs idées politiques ne sont pas très populaires ils bénéficient une vrai écoute par la scène musicale : il existe en effet plusieurs groupes de folk, dark folk, metal et dark metal, se revendiquant de ces idées, groupes dont l’aura dépasse largement le simple milieu d’extrême droite.

Les national-socialistes

Ils se revendiquent ouvertement de l’idéologie nazie. Ils constituent la famille d’extrême droite la plus importante et la plus ancienne (hormis les orthodoxes) en Russie aujourd’hui. Comptant plusieurs milliers de membres, ils revendiquent la plupart des attaques et des assassinats perpétrés contre les immigrés ou contre les militants antifascistes. Ils ont également plusieurs groupes de musique.

Les nazis autonomes

Ils se sont eux-mêmes donné le nom d’autonomes nationalistes. C’est un nouveau groupe qui rassemble plus ou moins la jeune génération nazie en Russie. Singeant les looks et les pratiques de l’autonomie allemande (l’action de rue, le look « black block », pull à capuche, lunettes de soleil, musique punk- rock, straight age…) et son discours (anti- impérialiste, révolutionnaire…), ils sont beaucoup plus activistes que leurs aînés. Leur objectif est de dépasser les clivages de leur mouvement en « faisant la révolution d’abord ». En plus des activités traditionnelles de l’extrême droite, on note l’émergence de plusieurs groupes de musique appartenant à la scène d’extrême droite : il faut savoir qu’en Russie, la scène punk-rock, longtemps inexistante, est en pleine explosion. À côté de cela, l’extrême droite russe, toutes tendances confondues, a créé il y a deux ou trois ans un collectif contre « l’immigration illégale » : régurgitant de longues diatribes racistes, ce collectif est rapidement devenu très populaire dans une Russie où racisme et nationalisme sont habituels. Heureusement, l’extrême droite étant ce qu’elle est, certains groupe (notamment les national-socialistes) prirent ombrage de ce collectif devenu trop puissant à leur goût et le firent exploser en répandant des rumeurs sur leur chef (qu’il était juif, homosexuel…). D’où la tentative des nazis autonomes de dépasser ces clivages. Une des activités majeures de l’extrême droite russe, ce sont les attaques qui prennent pour cibles des antifascistes, des démocrates et surtout beaucoup plus fréquemment de simples immigrés, attaques souvent mortelles. Dernièrement, l’avocat des antifascistes à Moscou a été assassiné, un camarade antifa de Moscou a reçu plusieurs coups de couteaux. Il existe d’ailleurs une liste existe de personnes à tuer selon les critères des nazis. Ces attaques ne sont que très peu réprimées par un pouvoir très complaisant à l’égard de l’extrême droite : quand les fafs sont les agresseurs, ils sont accusés de hooliganisme (bagarres de rue ou de bar), mais quand les antifas se font arrêter, ou simplement surveiller par la police ou le FSB (successeur du KGB), ils sont déclarés « extrémistes », selon la dernière loi sécuritaire en vigueur en Russie.

La riposte antifasciste

La scène antifasciste russe place ses activités à la fois sur le plan politique (actions de rue) et à la fois sur le plan musical (réussir à construire une scène punk rock autonome, en pleine expansion en Russie). Il faut savoir qu’il n’existe pas d’organisation spécifiquement antifasciste en Russie : il n’y a qu’une seule organisation anarchiste de rue, Avtonom, communiste libertaire. Les anarchistes et les antifascistes sont très jeunes pour la plupart et l’antifa s’apparente plus à une mouvance, en construction. Par ailleurs, ils n’ont pas de lieux où se retrouver : il y a eu quelques squats à Saint-Pétersbourg mais ils ont été aujourd’hui fermés.

les anarchistes russe organisent plusieurs manifestations : le 1er mai (ils sont passés de quinze il y a cinq ans à 300 l’année dernière à Moscou), des manifestations contre la répression (dont une manif action de soutien à Tarnac en décembre dernier), des manifs contre les attaques nazies… Ils organisent également des actions plus spécifiques, contre certains groupes ou initiatives fafs. Néanmoins la violence de l’extrême droite (plusieurs assassinats par an, des attaques incessantes contre les initiatives antifas) et la violence de la répression (dispersion extrêmement brutale de toutes les manifestations, même autorisées, emprisonnement arbitraire, refus de reconnaître et de poursuivre les attaques perpétrées contre les antifascistes, impossibilité de critiquer ouvertement le pouvoir…) rendent très difficile l’activité des anarchistes et des antifascistes russes et encore davantage la construction d’un mouvement durable. Ainsi, l’ouverture d’une librairie à Moscou a avorté car le local a été incendié trois fois.

Sur le plan musical, les antifascistes essaient de créer une scène punk-rock-oï claire. Pour cela, plusieurs groupes se sont ouvertement réclamés de l’antifascisme et de l’antiracisme. Au début, les concerts n’attiraient que peu de monde, mais aujourd’hui, une scène musicale antifa existe, même si elle reste minoritaire. Mais même organiser un concert reste difficile, car outre les fréquentes interdictions, les attaques de l’extrême droite sont quasi systématiques et rendent difficile l’organisation de concerts. Depuis que la scène contre culturelle antifa radicale s’est étoffée, elle doit compter plus souvent avec la répression du pouvoir : ainsi le 4 septembre dernier à Saint-Pétersbourg, un concert de hardcore a été interdit par la police, dont les forces en surnombre s’étaient massées devant la salle, car, selon les gradés interrogés, des groupes extrémistes avaient été programmés, entendez antifascistes. Alors que, les années précédentes, les groupes de musique fafs les plus virulents et les plus brutaux jouaient sans problèmes, faisant répéter à leur public les paroles les plus racistes qu’on puisse imaginer, ponctuées d’appels au meurtre, dès qu’un groupe de musique antifa est programmé, et que le concert bénéficie d’une promotion tout à fait habituelle pour nous autres, Occidentaux, il est annulé par les flics. Il ne reste plus aux antifas qu’à organiser des concerts clandestins.

Le pouvoir

La situation économique russe n’a pas été épargnée par la crise : les usines ferment, le chômage et la pauvreté augmentent. Il faut ajouter à cela la propagande gouvernementale : « Cette crise n’est pas la nôtre, c’est celle des Américains ») qui fait le jeu du populisme et du nationalisme. De plus, les Russes, en particulier dans les campagnes, ont la nostalgie de l’époque soviétique et de la Grande Russie. Le pouvoir exalte dans sa propagande ce nationalisme et ce populisme… et fait taire ses opposants en se servant de la loi contre l’extrémisme pour réprimer toutes les forces s’opposant à lui : l’opposition démocratique, les antifascistes et même parfois l’extrême droite quand il n’arrive pas à l’instrumentaliser (voir les nationaux-bolchéviques). Il faut dire qu’est considérée comme extrémiste « toute personne qui attaque un groupe social constitué » par exemple la police, le gouvernement… Le pouvoir réprime aussi systématiquement toute manifestation qui le critique, soit directement avec sa police anti-émeute (les OMON tristement célèbres pour leur brutalité), soit en protégeant les néonazis qui voudraient s’en charger. Il emprisonne également ses principaux opposants ou les fait disparaître quand ils sont trop gênants (comme ce fut le cas pour deux défenseurs des droits de l’homme de Memorial qui avaient enquêté sur la Tchétchénie)

Les antifascistes et les anarchistes russes ont la vie dure. Répression incessante, attaque de néonazis, assassinats… il s’agit d’un pays extrêmement violent. Néanmoins les antifascistes et les anarchistes russes gardent espoir, leur mouvement est en pleine expansion : il y a cinq ans, il n’existait pas de mouvement antifasciste en Russie, pas plus que de mouvement anarchiste. Les rares antifas avaient du mal à mobiliser la jeunesse. Aujourd’hui les manifestations peuvent rassembler jusqu’à 300 personnes. Lors des premiers concerts clairement antifas, il n’y avait pas plus de 50 personnes dans le public, alors qu’aujourd’hui, il peut y avoir jusqu’à 300 ou 400 personnes, à tel point que les concerts sont de plus en plus sûrs. Un festival anarcho-punk a même été organisé l’année dernière. L’enjeu pour les antifascistes est maintenant de pouvoir créer une véritable organisation politique durable pour pouvoir un jour peut être, inverser le rapport de force.

Pierre de la (ANTI)FA

Pour copmpléter : Voir ou Revoir le film "antifascist attitude" sur la situation des antifas russes

22/11/2009

R.I.P.


Lundi 16 novembre, Ivan Khutorskoi,26ans,a été abattu dans l’escalier de son immeuble de Moscou.
Bien que les gens ne connaissent pas son nom,c’est une perte énorme pour de nombreux antifascistes et militants gauchistes russes ; Ivan avait des idées de gauche et participait souvent à des actions et manifestations sociales. Mais avant tout,il était connu comme un des leaders du mouvement antifa moscovite. Il ne fait aucun doute pour beaucoup de ses amis que des néonazis russes ont commis le crime.
Comme les adresses & noms d’autres antifascistes bien connus (par exemple Stanislav Markelov et Nikolai Girenko), l’adresse et le nom de Ivan étaient fréquemment cités sur des sites nazis appelant à son élimination. En fait ,ce meurtre est la quatrième d’une série d’attaques contre Ivan. La première a eu lieu en 2005,lorsque des nazis l’ont agressé et blessé à la tête avec une lame de rasoir. Cet incident a été filmé et utilisé plus tard dans le documentaire « Ordinary antifascism » sur NTV.
La deuxième fois,les militants d’extrême-droite l’attendaient à l’entrée de son immeuble et cette fois Ivan eut plusieurs blessures au cou , causées par un tournevis et de nombreux coups de batte de base-ball , il survécut miraculeusement.
En janvier 2009, Ivan a été poignardé à l’estomac pendant une bagarre dans la rue et il survécut de nouveau à cette agression. Il semblerait maintenant que les nazis ont atteint leur but à la quatrième tentative.
Récemment , Ivan s’était engagé à assurer la sécurité lors de concerts de groupes antifas et était aussi organisateur de tournoi d’arts martiaux pour antifascistes. Ses amis se souviennent de lui comme quelqu’un de très gentil, connu pour son attachement aux notions d’amitié, de liberté et de solidarité.
A présent , la police d’investigation est en train d’établir les circonstances du crime . Dans le même temps, des informations sur le meurtre sont déjà apparues sur les sites web nazis.
C’est le sixième antifasciste tué à Moscou au cours des dernières années. En avril 2006,Alexander Ryukhin , 19 ans , est décédé après avoir reçu de nombreux coups de couteaux avant un concert de hardcore dans le voisinage de la station de métro Domodedoyskava. Ce meurtre a été élucidé ; trois des agresseurs, militants d’extrême-droite, ont été condamnés à entre 4 ans et demi et 6 ans de prison.
Deux autres agresseurs sont encore recherchés par la police , pendant qu’un sixième , Nikita Thikonov a été arrêté le 4 novembre , soupçonné du meurtre du juge Stanislav Markelov et de la journaliste Anastasia Babuova qui étaient aussi engagés dans le mouvement antifasciste russe . Une vingtaine de néonazis avaient attaqué un groupe de jeunes gens près de « Maroseika 6 » . Alexei a reçu 34 coups de couteau et est décédé sur les lieux .
En octobre 2008, Fyodor Filatov , un leader des skinheads antifascistes a été assassiné à l’entrée de son immeuble.
Le 28 juin 2009 , une bande de nazis a tué l’antifasciste Ilya Dzhaparidze, à l’aide de pistolets et de couteaux. Il a été transporté à l’hopital où il est décédé de multiples blessures .

Source : http://autonomafa.blogspot.com/

Hommage sur la stelle de la flamme éternelle



Manifestation d'hommage

Vidéo de la manifestation d'hommage



12/11/2009

Carlo vive

Sommet anti-sécuritaire du 9-3 !


Surveillance et répression constituent les 2 faces d’une même pièce sécuritaire

Retracer l’évolution des représentations de l’ennemi intérieur dans la pensée d’État depuis les années 1960 est indispensable pour comprendre comment, des territoires colonisés d’hier aux quartiers populaires d’aujourd’hui, la Ve République a régénéré un modèle d’encadrement fondé sur la désignation d’un bouc émissaire socio-éthnique.

L’ordre n’est pas au service des citoyens mais sert essentiellement à les encadrer, les surveiller, les contrôler. L’ordre public c’est l’ordre brutal mis au service du pouvoir.
Le police a toujours été l’élément indispensable d’une politique de rejet et d’exclusion, permettant de masquer les difficultés économiques et sociales.

60 000 caméras pour 60 Millions...
En 2011, l’objectif est de tripler le nombre de caméras à l’échelle nationale et de le quadrupler pour la capitale avec le « Plan 1 000 caméras pour Paris » (sans compter les 9 500 de la RATP et de la SNCF dont la Police pourrait disposer en temps réel).
21 communes seront d’ailleurs « récompensées » pour leurs efforts de surveillance (1 Million d’€ à se partager).
Le business du sécuritaire se développe au point que Bouygues te loge où que tu ailles (particuliers, entreprises, prisons).
Une chose est sûre : le secteur sécuritaire (police, armée, secteur privé) ne connaît pas la crise…levier économique de la croissance ?

En 2008 nous approchions des 600 000 GAV soit près de 1% de la population française.
En 2009 les prisons françaises comptent 60 000 détenus souffrant chaque jour de l’enfermement et de la maltraitance autant physique que psychologique.
6 Millions d’immigrés sont les plus exposés aux contrôles de police, GAV, condamnations, bavures…et les traitements réservés aux sans-papiers rappellent les sombres heures de l’Occupation.

Tous les citoyens sont présumés innocents en droit mais la réalité montre qu’ils sont considérés comme a priori coupables, surtout s’ils n’ont pas d’amis bien placés. Le fichage massif de la population n’est pas anodin, derrière une façade démocratique, le totalitarisme avance à grands pas. Les lois sécuritaires se succèdent régulièrement : rétention de sûreté, « prévention de la délinquance », nouvelle loi sur la récidive…et les mesures d’exception sous prétexte de lutte contre le terrorisme deviennent une réalité quotidienne pérenne.

La maxime « Réfléchir c’est commencer à désobéir » qui correspond bien à l’armée et aux services de police peut également s’appliquer aux citoyen-ne-s lambdas. Nous devons nous organiser pour rester vigilant-e-s et résister. Il est donc naturel pour la Fédération Anarchiste d'être systématiquement auprès des individus victimes ou potentiellement victimes de la violence étatique, totalitaire et/ou capitaliste.

Ne vous laissez pas endormir par une criminalisation progressive des individus et des mouvements sociaux car demain vous pourriez bien être considérés comme terroristes par un Etat et des lois qui soit disant se préoccupent de votre sécurité…

Venez en débattre SAMEDI 21 NOVEMBRE de 17h30 à 22h30 à la Bourse du Travail de St-Denis.
Fédération anarchiste

01/11/2009

Pas de fascistes dans les quartiers !


Pas de quartier pour les fascistes !

Aidons le Centre Social Autogéré X Rousse


POUR QUE L’EXPERIENCE CONTINUE... CONTINUONS L’EXPERIENCE.

Le Centre Social Autogéré XRousse (local associatif, espace de vie et d’expérimentation) a ouvert ses portes il y a un peu plus d’un an maintenant après cinq mois de travaux. Depuis septembre, des activités gratuites se sont mises en place et se sont développées (accompagnement scolaire primaire, accueil et animations pour les enfants le mercredi et le samedi, permanences solidaires...), des sorties ont été organisées (patinoire, bowling...) et des soirées gratuites ou à prix libre ont eu lieu : repas, projection, débat, sound-system, concerts... Ces initiatives, en se détachant le plus possible des rapports marchands ambiants, tendent à développer, maintenir ou consolider des rapports de solidarité et d’entraide dans le quartier.

Après cette belle année d’existence, c’est l’heure du bilan : de nombreuses personnes sont passées et se sont investies selon leurs envies et leurs compétences, des projets divers et variés ont vu le jour, des enfants sont repartis avec le sourire, des plus grands aussi... oui, mais voilà... ce projet, basé sur l’autogestion et l’autofinancement, prouve aujourd’hui ses limites dans un local en location. En effet, tout au long de cette année, il s’est avéré chaque mois un peu plus compliqué de réunir la somme nécessaire pour continuer à défendre ce projet et les deux mois d’été compromettent aujourd’hui sérieusement une réouverture en septembre...

Il a donc été nécessaire de trouver rapidement une solution afin de pouvoir envisager la rentrée sereinement (parce qu’on veut l’envisager...) et nous avons trouvé pertinente l’idée de mettre en place dès aujourd’hui des adhésions de soutien (sous forme de souscription mensuelle) pour que celles et ceux qui se reconnaissent dans ce projet et ses valeurs puissent contribuer à son histoire.

Il s’agit donc, ici, d’un véritable appel à la solidarité collective. De même que nous avons besoin de projets, de personnes, de collectifs et d’associations pour faire vivre le local, nous avons besoin d’un petit geste pour nous permettre de continuer l’expérience et prouver ainsi que l’autogestion est de l’ordre des possibles...


http://csaxrousse.info/spip.php?article60

23/10/2009

Antifa bordelais

Rions un peu ....

On ne pourra pas dire que vous ne le saviez pas



Working class !



Un son lourd pour mes gens
Un poing lev pour ma classe
Notre sang coule pour mon camp
Notre haine brle et t'embrase
Nos curs saignent
De rage et de dception
Entre l'enclume et le marteau
Dfaite comme seul horizon

Pour ma classe
Par ma classe
Avec classe
Guerre de classe

L'empire qui règne sur nos vies
Nous pousse la folie
Nous irons au paradis
Car l'enfer c'est ici
Nos coeurs saignent
Loin des images des feuilletons
Pour nous les coups de matraques
Les coups du sort et les coups de putes

Tremble bourgeois dans ton lit
Car ma classe s'veille et crie
Les voyous les bandits
Vont accomplir leur vengeance
Nos curs saignent
Du pass faisons table rase
On va brler tous tes palaces
On va btir des jardins
L o il y avait des dpotoirs

19/10/2009

Éléments pour un appel combatif contre l’OMC


Communiqué Action Autonome

A la fin de cette année se tiendra à Genève la septième session de la conférence ministérielle de l’OMC. Dix ans après Seattle qui avait vu naître le mouvement antiglobalisation, ce sera l’occasion pour les puissants de ce monde de réengager les négociations sur le cycle de Doha pour essayer de recoller les morceaux d’un capitalisme affaibli par le séisme financier d’octobre 2008. L’objectif est toujours le même, il s’agit de favoriser le libre-échange, d’activer la circulation des marchandises avec toutes les conséquences délétères que nous connaissons : délocalisations, mise au ban des personnes et collectivités pas assez rentables, enrichissement des plus riches, pollution accrue, destruction massive des matières premières non renouvelables et de la nature.

A cette occasion, tout ce que produit le militantisme aux quatre coins de la planète va converger pour le traditionnel parcours des lamentations. Le folklore protestataire va tenter tant bien que mal de se réunir pour prononcer ses traditionnelles doléances. Après ces dix ans d’altermondialisme le tableau n’est pas reluisant, en quatre mots : la paralysie est totale.

Pourtant ces dix dernières années ont vu éclore une accumulation de raisons de se révolter, mais la désolation militante est suivie d’un désert intellectuel. Regardons les choses en face : l’« alternativisme » ne peut répondre à la misère. Aucune alternative n’existe dans le capitalisme ; seule sa destruction a une perspective. En plus d’intégrer les critères de gestion des responsables du désastre, les altermondialistes ne sont pas, à proprement parler, opposés à la gouvernance mondiale. Une organisation mondiale du commerce à visage humain ne leur poserait pas de problèmes fondamentaux. Ils agissent comme une force de conciliation au sein de la société actuelle. Les secteurs syndicaux participent à l’apaisement social ; les secteurs politiques sont la caution démocratique du système, la « saine opposition ».

Les syndicats, les partis de gauche et les milieux associatifs ont ce qu’on peut appeler un partenariat social avec l’État. Les prestations sociales et autres subventions que consentent les nantis font partie des mesures d’apaisement social qui ont détruit tout forme de contestation. Nous sommes bien dressés pour mener notre petite vie anesthésiée. La « gauche » se fait directement co-gestionnaires de la crise, c’est en somme une sorte de contre-révolution permanente contre toute possibilité d’émancipation !

A l’opposé, un spectre hante l’Europe : l’autonome. Un constat s’impose : depuis Gêne, Rostock et Strasbourg, l’altermondialisme s’essouffle et la mouvance radicale est en plein essor. C’est que nous ne cherchons pas, épisodiquement, à faire des interventions spectaculaires qui nous serviraient dans une négociation. Au contraire, nous sommes partie prenante de la guerre généralisée et constante que l’État et le Capital mènent contre les pauvres et les exploité-e-s. Nous évoluons tous les jours dans un environnement en guerre, une guerre diffuse où chaque individu en est un acteur et une victime. Accepter la pacification menée par les co-gestionnaires, par la gauche, c’est accepter notre impuissance. Nous devons marquer la rupture avec l’ordre établi : aucun dialogue, aucune revendication. Du vieux monde nous ne pouvons faire que table rase. Le combattre pour ne pas tomber ; ne pas le fuir, mais lui faire face pour ne plus le subir.

Nous vous appelons à participer massivement à la grande manifestation du 28 novembre à Genève et nous essaierons d’enrayer la machine de l’OMC. Un centre de convergence sera aménagé à partir du 27 novembre jusqu’au 2 décembre, ainsi que de l’hébergement, un service médical, un centre de media indépendant et un support légal.

Au-delà de l’immédiatisme, cette convergence doit esquisser de nouveaux rapports de force à l’échelle internationale. Dans l’esprit d’une organisation accrue des groupes radicaux en Europe et ailleurs et pour gommer la séparation effective entre théorie et pratique, nous vous invitons à venir partager vos connaissances, réseaux et contacts aux seins d’un forum pour l’autonomie, le dimanche 29 novembre.

- Samedi 28 novembre : Manifestation internationale à Genève
- Dimanche 29 novembre : Forum et discussions
- Lundi 30 novembre au 2 décembre : Journée d’actions et blocages

http://www.autonome.ch/fr
http://www.revolutionnaire.ch/fr

La rage de Pau

Antifa on the wall




Rions une peu ... ha c'est pour ca les casques !

10/10/2009

MIT'AN : Punk HxC israelien

Album sorti en 2009 par le label Israéliens Urban decay records.
9 titres de punk-hardcore politisé avec un double chant féminin tantôt en anglais tantôt en hébreux. Un groupe a écouter sans faute.



Marseille a toujours le feu